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Vidéo: RTL Spiegel TV – Tokio HOTEL : Run, Run, Run (5.10.14)

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Message  Miss BK Dim 19 Oct - 3:47

RTL Spiegel TV – Tokio HOTEL : Run, Run, Run (5.10.14)

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la vidéo


Présentatrice : Le monde entier parle d'un come-back à propos de Tokio HOTEL. Seuls les garçons voient les choses autrement. D'après eux, ils ne sont jamais partis, ils se sont juste laissé un peu de temps pour revenir. Cinq ans se sont écoulés depuis ; les adolescents de l'époque arborent à présent une barbe et de nombreux piercings sur le visage. Leur nouvelle vidéo aborde l'amour sans frontières, et parle de baisers avec la langue et autres relations orales. Ils ne s'adressent plus vraiment à tous les publics ; quand des enfants-stars deviennent adultes, la métamorphose est flagrante.

Journaliste : Les musiciens fugitifs d'Allemagne sont de retour. Vendredi soir, répétition pour la première apparition live de Tokio HOTEL après quatre ans de pause, dans « Wetten, dass... ? » à Erfurt. Des millions de téléspectateurs seront au rendez-vous ; de quoi angoisser même les stars.
Bill : Je suis toujours stressé, toujours. Quand nous sommes en tournée et que nous avons 35 concerts, je suis stressé jusqu'au dernier. Je pense que ça fait partie du jeu. Mais avant le concert, je ne suis absolument pas disponible, je dois me concentrer à fond, je suis vraiment très nerveux. Mais je suis quand même content de ne pas devoir vomir ; j'ai des collègues qui doivent faire ça avant chaque concert.

Journaliste : Auparavant, c'était bruyant partout où Tokio HOTEL donnait un concert. Dans le monde entier résonnaient les cris d'adolescentes en extase.
– En 2005, « Durch den Monsun » a permis au groupe de devenir célèbre. Une image marginale et une attitude rebelle ; l'ébauche d'un gentil boys band qui a sa part d'ombre.
Bill : Quand nous considérons notre parcours, nous sommes vraiment heureux, reconnaissants et fiers de toutes les opportunités que nous avons eues. Aucun de nous n'a jamais pensé que nous aurions un tel succès, même dans d'autres pays. C'était une grosse surprise pour tout le monde. J'en suis très reconnaissant. Il y a peu de points négatifs.

Journaliste : À l'époque, les fans campaient durant des jours devant les salles de concert pour avoir les meilleures places.
– Est-ce que ça vous a plu ? Pourquoi pleurez-vous ?
Fan #1 : Parce que Bill m'a regardé dans les yeux. Et Georg m'a souri.
Journaliste : Pendant combien de temps ?
Fan #1 : Très longtemps !
Fan #2 : Je suis triste parce que c'est déjà fini, c'est passé trop vite. Mais ça en valait la peine ! J'ai beaucoup pleuré ... Mais ça en valait vraiment la peine.

Journaliste : Bill, Tom, Georg et Gustav font partie des super-stars d'Allemagne. 7 millions de CDs vendus, 68 fois disque de platine. Ils sont devenus des stars alors qu'ils étaient adolescents, mais ils n'ont jamais été des stars-adolescentes typiques. Le journaliste musical Tobias Rapp nous donne leur recette du succès :
Tobias Rapp : Tokio HOTEL est l'exception parfaite du groupe qui n'est pas seulement célèbre, mais qui a ce que les véritables stars doivent avoir : être complètement fou, avoir une apparence particulière, véhiculer une image bien précise, une image qu'ils se sont inventés. C'est pour cela que les Tokio HOTEL sont, je pense, des stars très intéressantes, parce qu'ils sortent de la classe moyenne, de l'enfer de la banlieue, ils ont ce désir d'être différent, de paraître différent. Ils incarnent ce désir.

Journaliste : Leur retour est planifié de manière stratégique. D'abord la sortie des nouveaux titres, ensuite la conférence de presse avec des journalistes et quelques fans élus, qui sont beaucoup plus calmes qu'auparavant.
Bill : Pour être honnête, nous n'avons pas l'impression de faire un comeback. C'est vrai que nous n'avons pas fait d'album pendant un moment, mais le groupe ne s'est pas séparé ; nous avons simplement pris notre temps pour faire cet album.

Journaliste : Nouveau look, nouveau son. Mais le sujet de conversation principal est le rôle de Bill dans la nouvelle vidéo. Tokio Hotel est en effet devenu adulte, y compris en ce qui concerne l'amour.
Bill : Je trouve ça bien que l'amour n'ait pas de religion, pas de genre. On peut, et on devrait, aimer qui on veut. C'est pourquoi nous avons pris ce thème-là. Et il y a aussi quelques moments amusants dans le clip. Je pense qu'on ne devrait pas prendre ce sujet trop au sérieux.

Journaliste : Mais il n'y a pas que Tokio Hotel qui a grandi, leurs fans ne sont plus des adolescents non plus. Pour ne pas les perdre, le groupe doit également modifier son image.
Tobias Rapp : Pour la plupart des fans, c'est pénible d'avoir un temps aimé les idoles de jeunesse qu'ils ont aimées ; c'est le cas pour la plupart des gens. Toutes les stars – Britney Spears, Miley Cyrus, ou justement Tokio Hotel – doivent trouver un moyen de traverser cela ; et c'est très difficile. Et la manière la plus simple d'arriver à gérer cela : le thème de la sexualité.

Journaliste : Après les journalistes, c'est le tour des fans. Le temps des autographes est révolu ; aujourd'hui, il faut un selfie avec ses idoles. Ils ont pu compenser par cette proximité le fait d'avoir été privés des garçons pendant des années.
Fan #3 : Nous nous sommes sentis un peu seuls, parce que nous avions grandi avec eux, et tout d'un coup ils n'étaient plus là. Ça nous a quand même manqué.
Fan #4 : J'ai aujourd'hui 24 ans, je suis fan depuis que j'ai 15 ans. La première fois que je les ai vus, c'était à la télévision ; et je suis tout de suite tombée amoureuse.
Fan #5 : Je viens de la Hongrie et j'ai déménagé à Berlin. En fait, nous avons appris l'allemand grâce à eux, grâce à Tokio Hotel.
Fan #6 : C'est un grand moment pour nous, nous attendons ça depuis presque 10 ans.

Journaliste : Aucun autre groupe que Tokio Hotel n'a autant mis à l'épreuve la voix de ses fans. Leurs collègues de l'industrie de la musique n'ont cependant pas montré trop de jalousie. Car pour aucun autre groupe, les fans ne se sont comportés de manière si extrême. Les musiciens, originaires de l'est de l'Allemagne, étaient adorés, mais aussi détestés. Quelques fans ont même suivis les jumeaux Kaulitz 24h/24. Et quand elles ne pouvaient rencontrer les stars personnellement, elles prenaient d'autres souvenirs.
Fan #7 : J'ai la poubelle de l'abribus de Loitsche, devant la maison de Bill et Tom...
Fan #8 : Et le poteau du coin de leur rue ; on devait le prendre !
Fan #7 : On se dit qu'ils ont peut-être déjà jeté quelque chose dans cette poubelle, ou touché ce poteau. C'est émouvant, on a l'impression d'avoir quelque chose qui leur appartenait, quelque chose de personnel, que personne d'autre ne possède. Nous sommes les seules à avoir cette poubelle.

Tom : Les hurlements n'ont jamais été un problème. C'était un mélange de ces personnes cinglées – ce n'étaient pas des fans, mais des gens complètement dérangés qui nous ont sans cesse assaillis, ainsi que notre entourage – et de la pression des médias, qui était aussi quelque chose qui nous empêchait de vivre – quand tu es toujours suivi par les photographes et que chaque journal mentionne le moindre de tes pas. Il n'était plus question de musique, et nous voulions donc sortir de cette situation.

Journaliste : « Run, Run, Run » (« Cours, cours, cours »), c'est exactement ce qu'ont fait Bill et Tom fin 2010. À 21 ans, ils ont fui dans l'anonymat de Los Angeles. Ils en avaient assez de grandir sous le regard du public. Gustav et Georg restent dans leur pays d'origine, mais se rendent avec plaisir à L.A. pour y faire la fête.
Georg : Ça c'est pour Gustav, et ça c'est pour nous.

Journaliste : Passer de super-stars à personnes normales ; une vie sans assistants, et avec une nouvelle liberté.
Bill : Nous avons d'abord fait des choses tout à fait normales. Pour moi, c'était pouvoir sortir de chez moi, ouvrir la porte, la grille, qu'il n'y ait personne dans la rue à m'attendre. Tu peux te fondre complètement dans la foule, de manière tout à fait normale, sans avoir un traitement de faveur. Nous n'avons jamais voulu ça, d'ailleurs. Nous n'avons jamais raconté à personne ce que nous faisons. Nous nous sommes vraiment cachés.

Journaliste : Cette plongée a duré quatre ans. Ils font à présent la promotion de leur nouvel album. Hier, ils ont réalisé une séance-photos pour le magazine féminin « Jolie ».
Tom : Alors, tout le monde est prêt ?

Photographe : Oui, on est de retour. C'est bien que vous reveniez enfin.
Bill : Lui, c'est Pumba. Il est très gentil et ne fait jamais de mal à personne.
Photographe : La musique vous convient ? Ou vous avez un autre souhait ?
Tom : En fait, nous n'écoutons que Tokio Hotel. [rires]

Journaliste : C'est souvent l'apparence qui fait d'une simple star une méga-star. Alien, manga, être androgyne : le leader du groupe a connu beaucoup de qualificatifs. Il a toujours été au centre de l'attention, et cela lui a quand même manqué.
Bill : Être sur scène, faire des concerts, tout ça m'a vraiment manqué... Mais c'était quand même bien de prendre un peu de distance pendant un moment, pour que cela puisse justement nous manquer. Vers la fin, c'était devenu trop ; je ne savais plus dans quelle ville nous étions, de quel concert il s'agissait. Ça n'avait plus autant d'importance qu'au début.

Journaliste : Les fans attendent à nouveau dehors ; c'est comme si le groupe n'était jamais parti. Et aujourd'hui, ils auront besoin de patience.
Fan #9 : Nous venons de Munich, nous sommes arrivées durant la nuit et avons dormi devant la salle. Nous avons rencontré d'autres personnes, et certaines sont allés se promener dans le quartier, pour voir où ils pourraient être ; et elles nous ont alors appelées et nous ont dit qu'ils étaient ici, donc nous sommes venues.
Fan #10 : Nous sommes fans depuis neuf ans, et nous n'avons pas encore de photo ni d'autographe ; nous devons en avoir un !

Journaliste : Leur rêve va se réaliser un peu plus tard. Puis, une heure avant la performance live, le sentiment que le groupe ne connaît que trop bien est de retour : ce mélange de joie et de peur.
Bill : Quand tu vois tout ces gens qui se réjouissent tellement de nous voir, qui ressentent toutes ces émotions, certains se mettent même à pleurer, d'autres au contraire ne veulent pas pleurer. Ça me touche énormément à chaque fois. Certains ont attendu cela depuis neuf ans, et nous voient pour la première fois, et c'est vraiment adorable. Mais d'un autre côté, ça peut être un grand poids.
Présentateur : Et voici Tokio Hotel !

Journaliste : Après la représentation, ils ne font pas longtemps la fête, car la machine Tokio Hotel est relancée.
Bill : Nous partons pour...
Tom : Nous allons maintenant retourner à L.A. et refaire une pause.
Bill : Non, ça continue demain, nous aurons à nouveau une journée de promotion complète ; et un petit concert live à Magdeburg, notre ville d'origine. Puis nous allons à Berlin, où nous faisons une autre apparition dans une émission télé, avec une autre chanson. Nous allons ensuite en France, où nous aurons aussi deux émissions télé, puis en Italie, avec une autre émission... Donc, on continue.

Journaliste : Seul le chien Pumba a le droit de se reposer.

source: prinz16
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